La bataille de la Somme

Histoire de la bataille de la Somme: le contexte, les combats, les conséquences

La bataille de la Somme, qui eut lieu en Picardie durant l’été 1916, opposa les alliés français et britanniques aux allemands.  Ce fut l’une des batailles les plus meurtrières de la première guerre mondiale qui se solda par un échec.




La bataille de la Somme : un échec franco-britannique

Le projet était, pour Joffre, de déclencher l’offensive fin décembre 1915 début janvier 2016. Néanmoins, en raison de la bataille de Verdun, l’opération est repoussée. Début 2016, Joffre confia à Foch le commandement des opérations. Malheureusement, les français sont épuisés par Verdun ou mobilisés sur d’autres fronts. La bataille de la Somme est donc confiée aux britanniques, mais entre temps, les allemands ont eu le temps de se préparer et de creuser des galeries souterraines pour se protéger. En outre, les Allemands occupaient presque toutes les hauteurs et avaient organisé un front redoutable comprenant des tranchées en première ligne, de nombreuses galeries renforcées, une seconde ligne moins forte et, en retrait, une troisième ligne aussi forte que la première. A l’arrière du front, les villages et les bois sont fortifiés et pensés pour le combat.

Le lancement de la bataille de la Somme

Entre Albert, Péronne et Bapaume, la bataille débute le 24 juin 2016 avec de nombreux britanniques alliés à des garnisons françaises. L’artillerie est en action et 1,7 million d’obus sont lancés en une semaine sur les lignes allemandes. Le but était de laisser au camp adverse aucun répit tout en  causant un maximum de dégât.

Puis, les tirs s’intensifient fin juin début juillet. On tira jusqu’à 5 obus par soldat allemand ! Un appui aérien est mis en place et les premières lignes sont détruites… Mais les galeries souterraines sont intactes.

Le premier juillet 1916, la cadence de tir augmente soudainement au petit matin. Plus de 3500 projectiles à la minute sont tirés pendant une heure et l’attaque s’entend des côtes anglaises !




Certain que cette ultime attaque était fatidique pour l’ennemi, le commandement britannique envoie ses soldats lourdement équipés, en exigeant une avancée « au pas ». Le but était de ne pas disperser les troupes. En réalité, les britanniques pensaient ne trouver que des morts sur place. C’était  sans compter les galeries qui ont admirablement joué leur rôle protecteur.

La suite se devine aisément : les troupes anglaises forment une cible idéale pour les allemands qui surgissent de terre pour actionner les mitrailleuses. Les allemands sont stupéfaits de la stratégie britannique et fauchent les fantassins très facilement. Il y aurait eu plus de 30 000 morts et blessés les six premières minutes ! L’ordre d’avancer au pas est levé, mais le nombre de soldats valides n’est plus assez conséquent pour tenter une nouvelle attaque. Ce premier juillet 1916 est donc le jour le plus meurtrier de l’histoire militaire britannique.

De leur côté, les Français bien qu’ayant atteint ailleurs leurs objectifs ne purent progresser davantage faute de soutien britannique en raison de l’échec de l’offensive de la Somme.

Les suites de la bataille de la Somme

En juillet et août 1916, les soldats reçoivent des renforts venus de Verdun et grignotent les lignes allemandes. Au début de l’automne, les chars d’assaut sont utilisés pour la première fois par les britanniques, mais la météo est difficile.

À partir du 18 novembre, les conditions climatiques empêchent le combat. Le 21 novembre, Haig décide l’arrêt des offensives britanniques. Foch annule l’offensive de la Xe Armée française prévue le 11 décembre. Le 18 décembre, Joffre met fin à la bataille de la Somme. Les lignes allemandes n’ont pas été prises, c’est un échec.



Le bilan de la bataille de la Somme

Nous pouvons compter à l’issu de la bataille de la Somme 442 000 morts ou disparus et plus de 600 000 blessés.

Cette bataille marqua histoire en raison de son caractère meurtrier. Elle fut également elle-même marquée par l’utilisation, pour la première fois, du char d’assaut, le Mark 1 britannique.

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