Written by De passage dans l’Aisne en Hauts-de-France ? Il y a une multitude de chose à voir et de villes à visiter, dont Laon, Soissons, Noyon, le chemin des Dames et bien sûr, la capitale de l’Aisne, Saint-Quentin.
Voici un brin d’histoire de la ville et les choses à voir/visiter à Saint-Quentin.
Monuments et vieilles pierres
Petit tour d’horizon des bâtiments, monuments civils et vieilles pierres à admirer et/ou visiter à Saint-Quentin.
L’hôtel de ville de Saint-Quentin
L’hôtel de ville de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts-de-France) est une ancienne bâtisse remplie d’histoire. Celle-ci fut édifiée au XIVème siècle, dès 1331 et fut terminée en 1509 ! C’est au XVI ème siècle qu’il doit sa magnifique façade composant entre le gothique flamboyant et le style Renaissance. A la fin du XIXème, ce bâtiment abritant les services administratifs et politiques de la ville fut remanié, avant d’être restauré au lendemain de la Grande Guerre qui fut dévastatrice pour la ville de Saint-Quentin. Ce dernier remaniement fut dirigé par l’architecte Louis Guindez.
Sur cette façade que d’aucuns qualifierait de modèle en terme d’art gothique, une imagerie composée de sculpture se déploie. Selon les étages, elles illustrent soit la vie du peuple, des citoyens, soient la vie quotidienne au sein de l’administration.
Le campanile actuel date également de 1923. Il abrite un carillon de 37 cloches.
L’hôtel de ville de Saint-Quentin, s’élevant sur la Grand Place de la ville près du théâtre Jean Vilar et du vieux puit, est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 29 août 1984. Elle occupe l’emplacement d’un édifice appelé Maison du Plaid en 1295 ou Maison de la Paix en 1332.
Au XIème siècle, c’était déjà dans une bâtisse située à cet emplacement que les échevins et jurés géraient la commune. Sources : www.encyclopedie.picardie.fr
Le vieux puits sur la Grand place
Sur la Grand place de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France), s’élève un vieux puits à eau, inscrit au titre des monuments historiques en 1932.
Ce puits surmonté d’une structure en fer forgé occupa, durant son histoire, plusieurs emplacements. Désormais, il se situe sur la place de l’hôtel de ville (Place Gaspard de Coligny) près de son emplacement originel.
Ce puits de Saint Quentin fut creusé en 1719 et maçonné en grès pour remplacer deux anciens puits. Il avait une profondeur de 32 mètres pour un diamètre de près de 3 mètres.
La bibliothèque Guy de Maupassant
La bibliothèque Guy de Maupassant de Saint-Quentin se situe à deux pas de la Grand Place.
La bibliothèque municipale de Saint-Quentin est implantée dans un ancien hôtel particulier depuis 1934, demeure appartenant jadis à la famille Joly de Bommeville, famille de riches protestants venus du Poitou pour s’installer en 1703 à Saint-Quentin pour échapper à la répression contre les réformés. Cette famille de marchands d’art prospéra après la Révolution dans l’industrie du textile et apportera à la ville une grande renommée. Dans la demeure du XVIIIème siècle, ont séjourné d’illustres personnes telles que Bonaparte ou Louis-Philippe. Histoire de la bibliothèque
La bibliothèque de Saint-Quentin fut fondée en 1697 par le professeur Claude Bendier. Celle-ci a profité de la confiscation et de la revente de biens religieux durant la révolution. Son fonds ancien comprend aujourd’hui 20.000 documents, vieux manuscrits et incunables.
La bibliothèque de Saint-Quentin organise depuis 1985, tous les ans, le Festival de la Nouvelle. Le prix de la Nouvelle est décerné à la fin du festival par l’Académie Goncourt.
L’ancien casino de Saint-Quentin
Cet ancien casino de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France) se situe dans le faubourg d’Isle. Haut lieu de l’amusement et des jeux à Saint-Quentin, ce casino à la façade Art Déco sera bientôt transformé en Maison des services pour les habitants de la ville. Ce pôle de services devrait abriter une salle polyvalente (réceptions, spectacles…) de 150 places.
C’est en 1929 que le casino de Saint-Quentin ouvrit ses portes. L’établissement comportait, outre une salle de jeux, un ciné/music-hall de près de 1000 places. Sa façade Art déco présente au sommet deux statues à l’effigie de Jean-qui-pleure et Jean-qui-rit.
Le casino fut fermé en 1970 et un magasin de meubles s’installe dans la bâtisse. Suite à la fermeture de ce dernier, le bâtiment se dégrada et un incendie abima la charpente en 2007.
Une fois restauré, les Saint-quentinois se rapproprieront cet espace qui, cette fois, sera dédié aux services ainsi qu’aux associations.
Le Palais de Fervaques
Le palais de Fervaques est un monument de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, hauts de France) construit par l’architecte Gustave Malgras-Delmas de 1897 à 1911 à l’emplacement de l’ancienne abbaye de Fervaques.
Il abrite aujourd’hui le tribunal de grande instance (TGI) de Saint-Quentin ainsi qu’une grande salle de réception accueillant de nombreux événements organisés dans la cité (banquets, salons…)
Histoire du Palais de Fervaques de Saint-Quentin
C’est selon la volonté du Sénéchal du Vermandois et seigneur de Fonsomme, que le premier monastère de Fervaques fut fondé au XIIème siècle. Saint-Bernard y établira une communauté de bernardine.
La communauté prospéra rapidement, jusqu’à ce que le monastère fût rasé en 1557 durant le siège espagnol. Les religieuses peinèrent à retourner à l’emplacement de l’ancien monastère. A chaque tentative, elles étaient expulsées par l’occupant. Un peu plus tard, en 1646, elles firent édifier à Saint Quentin l’abbaye de Fervaques dans la ville de Saint-Quentin. Elles y restèrent jusqu’à la révolution, époque durant laquelle les bernardines furent chassées afin de transformer l’abbaye en local militaire.
C’est en 1889 qu’est prise la décision de reconstruire cette abbaye en sollicitant le concours de l’architecte Gustave Malgras et du sculpteur lillois Gustave Coin pour la réalisation de la maquette.
Le théâtre Jean Vilar
Un magnifique théâtre à l’italienne sur la Grand Place de Saint-Quentin
Le théâtre Jean Vilar est un édifice de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, hauts de France), situé sur la Grand Place, à deux pas de l’Hôtel de ville de Saint-Quentin et du vieux puit. Il prendra en 1991 le nom de Jean Vilar, grand comédien de théâtre et de cinéma, metteur en scène et directeur de théâtre français durant le milieu du XXème siècle.
Ce monument, œuvre de l’architecte Émile Guy, fut construit en 1842. Le théâtre affiche un style néo-classique. Sa façade sculptée est le fruit du travail en 1854 du sculpteur Matagrin.
Le théâtre à l’italienne de St Quentin
A l’intérieur, la salle à balcons est magnifique, tout comme le plafond peint représentant Saint-Quentin se reconstruisant suite aux dégâts de la Grande Guerre. Nous devons cette décoration à l’artiste-décorateur saint-quentinois Prévost.
Le théâtre Jean Vilar propose toujours aujourd’hui aux Saint-Quentinois une riche programmation. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1995.
La porte des canonniers
Sous l’Ancien Régime, la milice communale de Saint-Quentin était en première ligne pour la défense du territoire et de la ville.
La compagnie des canonniers et des arquebusiers est composée au XVIIIème siècle de 50 hommes devant s’équiper à leurs frais. Sous la direction d’un capitaine appartenant à la classe bourgeoise, cette milice défendait la ville et la protégeait intérieurement des émeutes en échange de privilèges et d’avantages fiscaux. La Compagnie sera dissoute en 1790 durant la Révolution.
Notons que cette porte monumentale date du XVIIème siècle, plus précisément de 1687. Elle fut financée par Louis XIV qui souhaitait voir la compagnie se doter d’une belle porte d’entrée pour leur salle d’armes et salle de jeux.
La porte dite des canonniers de Saint-Quentin est inscrite au titre des Monuments historiques depuis le 11 octobre 1930.
Elle est la propriété d’une personne privée. L’ancien hôtel des canonniers ne se visite donc pas.
Le monument aux morts
Il s’agit du mémorial de la guerre 14-18 de Saint-Quentin
Le Monument aux Morts de St Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France) est un imposant monument commémoratif de la Grande Guerre, composé notamment d’un mur de granit de 31m de long et haut de 8m, comportant 10 colonnes. Ces colonnes comportent en gravures le nom des 1361 victimes du conflit, civiles comme militaires.
Ce monument inauguré en juillet 1927 comporte plusieurs bas-reliefs dédiés aux combats dans les tranchées, à l’exode de 1917, aux guerres de 1557 et 1870… Ces œuvres sont le fruit du travail de deux illustres sculpteurs: Henri Bouchard qui participa à la décoration du paquebot « Normandie », et Paul Landowski qui est l’auteur du « Christ rédempteur » de la baie de Rio de Janeiro.
Le monument aux morts, situé face aux étangs d’Isle, est érigé à l’emplacement du moulin d’Isle, détruit durant la guerre.
Le monument à Alexandre Ier de Yougoslavie
Dans le square du Souvenir à Saint-Quentin, près de la gare, s’élève la statue dédiée à Alexandre 1er de Yougoslavie.
Le projet d’édification de statue en hommage à Alexandre 1er fut adopté par le conseil municipal de Saint-Quentin en avril 1936. Elle sera déplacée à proximité du monument aux morts en 2003.
Sur le piédestal, il est gravé : « ALEXANDRE Ier UNIFICATEUR DU ROYAUME DE YOUGOSLAVIE / ‘IL N’Y A PAS DE NATIONS QUI PUISSENT MIEUX SE COMPRENDRE ET S’AIMER QUE LE PEUPLE YOUGOSLAVE ET LE PEUPLE FRANÇAIS Belgrade, juin 1934 »
Le roi de Yougoslavie Alexandre Ier et le ministre français des Affaires étrangères, Louis Barthou, furent victimes d’un attentat commis par un nationaliste bulgare, Vlado Černozemski et moururent ainsi à Marseille en 1934.
Monument à la défense de 1557
La statue du 8 octobre de Saint-Quentin
Ce monument de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France) rend hommage aux courageux défenseurs de la cité lors du siège et de l’attaque espagnole en 1557… Une bataille qui se solda par une défaite pour la France.
La construction de ce monument fut décidée et financée en 1883 par Charles Picard, alors Maire de Saint-Quentin. Ce dernier légua à la ville trente actions des Chemins de Fer du Nord pour l’érection d’un monument commémoratif en l’honneur des défenseurs de la ville. En 1893, un concours est organisé et neuf projets sont exposés dans la salle Vauban. Le projet de Theunissen remporta les suffrages et la première pierre sera posée en 1895. Le monument sera achevé en juillet 1896.
En 1917 : le monument est démonté pour le bronze par les Allemands. Mais le maire de Saint-Quentin de l’époque, Romain Tricoteaux, décida de reconstituer le monument en 1931.
En avril 1998, le monument quitte son emplacement originel pour être réinstallé place du Huit-octobre.
Ce monument représente, en sculpture de bronze, tous les habitants de Saint-Quentin, nobles, hommes du peuple comme soldats de la milice, leur esprit de résistance et leur douleur…
La gare de Saint-Quentin
La première gare de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France) est mise en service en 1850 par la Compagnie des chemins de fer du Nord. Un second bâtiment plus prestigieux le succèdera. Ce dernier, œuvre de l’architecte Sidney Dunnett est inauguré en 1887, mais périra dans un incendie en 1921.
La troisième gare sera édifiée en 1926. La Compagnie du Nord fera appel aux architectes Gustave Umbdenstock et Urbain Cassan (ayant réalisé la gare de Lens notamment), ainsi qu’au maître verrier Auguste Labouret. De style purement Art Déco propre à la Belle Epoque, la gare de Saint-Quentin et le buffet de la gare font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 23 septembre 2003.
Églises, basilique et patrimoine religieux de Saint-Quentin
La basilique de Saint-Quentin
La basilique Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France) est un monument classé au titre des monuments historiques de 1840. Cet édifice religieux aux proportions de cathédrale date du XIIème siècle et est dédié à Saint-Quentin, martyr du IIIème siècle.
Histoire de la basilique de Saint-Quentin
Comme son nom l’indique, la ville de Saint-Quentin voit son histoire liée à la dévotion à saint Quentin, dont elle possède les reliques. Dès le VIIIème siècle, une chapelle sera construite et sera dédiée à ce saint. Elle deviendra le cœur de la vieille ville qui connaîtra un essor important. A tel point qu’il fut nécessaire d’envisager en 1170 la construction d’une grande collégiale afin d’accueillir les pèlerins affluent pour se recueillir à proximité des reliques.
La construction de la basilique de Saint-Quentin fut longue à se réaliser, en raison notamment de la guerre de cent ans et de l’épidémie de peste noire qui marquèrent le Moyen Age.
Ainsi, la construction a débuté à la fin du XIIème siècle et n’est achevée que trois siècles plus tard. Toutefois, la façade prévue ne fut jamais réalisée ! En raison de ces trois siècles de construction, l’établissement présente un style purement gothique, mais réunit tous les courants de cet art, du gothique primitif au flamboyant.
En raison de ses dimensions et du soin apporté à sa construction, l’édification de la collégiale de Saint-Quentin fut un projet ambitieux. Débuté en 1170, Saint-Louis aurait assisté à la translation des reliques dans le cœur de la cathédrale. Toutefois, comme souligné plus haut, les problèmes économiques, la guerre et les épidémies eurent pour effet de faire avancer les travaux lentement et à un rythme très chaotique.
En 1509, le chapitre de chanoines imaginait créer une façade massive à deux tours comme il est courant pour les cathédrales gothiques. Ces deux tours auraient remplacé la tour actuelle. Faute de moyens, le projet est rapidement abandonné.
La collégiale de Saint-Quentin sera incendiée à deux reprises (en 1545 et 1669), nécessitant une restauration. Fort heureusement, pendant la révolution, l’église ne fut pas transformée en carrière de pierre comme il était courant à cette époque, mais servit d’écurie, ce qui permit de la laisser intacte. La collégiale deviendra une basilique mineure en 1876 avec le pape Pie IX.
Quelques années plus tard, la basilique Saint-Quentin traversa la Grande Guerre non sans encaisser de nombreux dégâts à cause des tirs d’artillerie. Elle mettra du temps à être restaurée et à être rendue au culte (en 1956).D’autres campagne de restauration ont été réalisées durant les années 1970 et 2000.
Ce qu’il y a à voir dans la cathédrale de Saint-Quentin
Nous pouvons toujours observer dans la basilique de Saint-Quentin des vitraux du XIIIème siècle ou Renaissance préservés, mais également des vitraux Art Déco témoignant de la restauration d’après-guerre.
La basilique de Saint-Quentin possède un grand orgue magnifique datant du début des années 1700, dont la partie instrumentale fut réalisée par Robert Clicquot. 150 ans plus tard, l’orgue sera reconstruit par Antoine Sauvage, élève de Cavaillé-Coll.
Cet orgue subira les méfaits de la Grande guerre, les allemands ayant notamment réquisitionné les tuyaux. Le buffet d’orgue et la partie instrumentale seront donc de nouveau restaurés durant les années 1950-60. L’orgue de la basilique Saint-Quentin comporte 4 claviers de 61 notes chacun, un pédalier de 32 notes, 6500 tuyaux,… Il s’agit du deuxième plus grand orgue au nord de Paris après celui de Notre-Dame de la Treille de Lille, et le 6ème plus grand de France.
L’église Saint-Martin
L’église Saint-Martin est une église catholique de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France). Elle fut édifiée au XIXème et XXème siècles dans le faubourg Saint-Martin pour faire face à l’accroissement de la population alors que le quartier était dépourvu d’église.
La construction de l’église Saint-Martin fut décidée en 1886 et les travaux débutèrent en 1889 pour s’achever en 1913, dans le style néo-gothique très prisé à l’époque. Les plans de cette église furent dessinés par l’architecte Pierre Bénard.
Cette église présente une façade majestueuse avec ses trois portails, son clocher et sa flèche, ainsi que des dimensions honorables. L’église mesure en effet (en extérieur) 72 mètres de long pour 22 de large. A l’intérieur, les voûtes culminent à 18 mètres de hauteur.
L’Eglise Saint-Eloi
L’église Saint-Eloi est une église catholique de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France). Edifiée au XIXème siècle, ce monument en brique et pierre affiche un style néo-gothique.
Le temple réformé de Saint-Quentin
Il s’agit de l’église protestante de Saint-Quentin
Le Temple protestant situé rue Mairesse à Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France) est un lieu de culte édifié au début du XXème siècle (second quart – Après-guerre). Ce temple construit près du palais de Fervaques de Saint-Quentin se situe à l’emplacement d’une ancienne chapelle de capucins.
En effet, Catherine de Médicis, veuve d’Henri IV et régente du royaume, fit construire cette chapelle en 1616. Dédiée à Saint-Louis dès 1623, la chapelle sera abandonnée durant la Révolution française. En 1834, la municipalité la confiera à l’église réformée.
Nature et parcs à Saint-Quentin
Parc et étangs d’Isles Saint-Quentin
Véritable poumon vert de la ville de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France), le parc naturel de l’étang d’Isle, sa plage et ses espaces de loisirs vous ouvrent leurs portes à moins de 2 minutes à pieds de la gare !
La réserve nationale des marais d’Isle à Saint-Quentin
La réserve naturelle du marais d’Isle, zone naturelle classée en 1981, est un milieu humide s’étalant sur 47 hectares. Elle constitue un habitat prisé par de nombreuses espèces végétales et animales ainsi qu’une étape migratoire pour de nombreuses espèces d’oiseaux.
Il s’agit de la seule réserve naturelle de centre-ville de France, que l’on peut découvrir à pied ou en bacôve (bateau à fond plat issu du marais audomarois) en visite guidée.
Le Parc d’Isle propose de multiples points de vue sur la Réserve naturelle de Saint-Quentin ainsi que des activités éducatives et sportives.
Propice à la balade à pied ou en vélo, à la promenade en poney pour les plus petits ou au footing, le parc d’Isle dispose d’un centre de remise en forme, d’un parcours santé, de zones de jeux pour les enfants ainsi que des aires de pique-nique à deux pas du centre-ville. Le parc présente également un green de golf de 18 trous.
La plage d’Isle propose aussi d’autres activités de plein-air
Sur la plage d’Isle jouxtant l’étang et la Réserve naturelle de Saint-Quentin, profitez durant la belle saison des aires de jeux, des transats, des jeux d’eau, d’un mini-golf, de terrains de beach-volley , de tables de ping-pong…
Grâce aux associations Loisirs et Tradition et « les fêtes du Bouffon », louez une barque, un canoë ou un pédalo pour découvrir les marais d’Isle.
Balades en bacôves – Marais d’Isle – Saint-Quentin
Rendez-vous à la Maison de l’environnement de Saint-Quentin durant la belle saison pour visiter le marais d’Isle en bacôve, bateau traditionnel à fond plat, typique des marais du nord de la France et notamment de Saint-Omer et son marais. Ces bateaux ont été conçus et fabriqués dans le marais audomarois à Saint-Omer par les derniers faiseurs de Bateaux (leur site web: lesfaiseursdebateaux.fr )
Maison de l’environnement du marais d’Isle – Saint-Quentin
Découvrez le patrimoine naturel de Saint-Quentin, la faune et la flore du marais d’Isle avec la maison de l’environnement (entrée gratuite).
Port de plaisance
A Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France), sur la Somme, le Vieux port de la ville est aujourd’hui un port de plaisance accueillant les navigateurs et mariniers de passage. Ce dernier attend notamment actuellement (2017) un repreneur pour sa gestion. Dans l’attente, les VNF assurent son entretien.
Chemin de fer touristique du Vermandois
Balade en famille ou entre amis dans un train des années 50, dîner dans un véritable wagon restaurant d’époque offrant une ambiance « Orient Express », stage de conduite de vieux trains diesel… Grâce à l’association CFTV, notamment sur l’ancienne ligne allant de Saint-Quentin à Origny-Sainte-Benoite.
Parc des champs Élysées
Ce parc très arboré de 12 hectares, véritable poumon vert de Saint-Quentin, est implanté à l’emplacement des bastions du roi suite au démantèlement des fortifications.
Lieu de détente et de promenade, ce parc dénommé « Champs Elysées » propose diverses activités et accueille des événements ponctuels.
Musées et espaces culturels à Saint-Quentin
Espace Saint-Jacques – Une ancienne Chambre du commerce dédiée à la culture !
Cet ancien siège de la chambre de commerce de Saint-Quentin (02, Aisne, Picardie, Hauts de France) qui succéda à l’église Saint-Jacques, fut converti à la fin du XXème siècle en salle d’expositions. Il abrite également diverses activités culturelles de la ville, dont le Musée des Papillons.
Histoire de l’espace Saint-Jacques : de l’église à la culture en passant par la chambre de commerce
La chapelle Saint-Jacques est un lieu de culte de Saint-Quentin attesté avant 1214. A cette date et à cet emplacement fut érigée une église paroissiale. Cette église sera détruite durant le siège espagnol en 1557. 30 ans plus tard, la « Croix des charbonniers » remplaçera l’église. Cette dernière sera par la suite implantée sur le clocher de la Basilique en 1841.
En 1562, l’édification d’une nouvelle église est décidée, non loin du site de la première église. Les travaux s’achevèrent au XVIIème siècle.
Durant la Révolution française, l’église est déclarée bien national. En 1895, la ville de Saint-Quentin acquiert le clocher et le transforme en tour de guet. Le chœur de l’église, quant à lui, abrite la halle aux grains. En 1881, Saint-Quentin devenant une place industrielle et agricole incontournable en Picardie, il est décidé de créer une Bourse du Commerce à l’emplacement de l’église. Lors des travaux de transformation, l’on découvrit que l’église présentait une construction de bien piètre qualité ainsi que des colonnes creuses ! Il fallut se résoudre de transférer la Chambre du commerce au palais de Fervaques dans l’attente de prendre une décision sur les suites à donner à l’église. La Grande guerre décida en lieu et place de la municipalité, les bombardements achevant le bâtiment.
En 1925, à l’issue d’un concours, l’architecte parisien Marcel Royer est retenu pour reconstruire un nouvel édifice destiné à accueillir la Chambre de Commerce. Celui-ci sera inauguré le 2 juin 1929. Il conservera la tour cloché de Saint-Jacques qui sera inscrit en 1930 à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Mais le beffroi menace de s’écrouler. Il fut ainsi abattu en 1936.
En 1980, la Chambre de Commerce, trop à l’étroit, quitte Saint-Jacques pour le nouveau site du boulevard Jean-Bouin.
La bâtisse deviendra dans les années 1980 l’espace Saint-Jacques. Son rez-de-chaussée accueillera l’Office de Tourisme jusqu’en 1997.
Le musée des papillons au sein de l’espace Saint-Jacques
Le musée des papillons s’installera à l’étage en 1989. Ce musée, né du legs de la collection d’entomologie de Jules Passet en 1912, présente 11 000 papillons et autres insectes et conserve en tout dans ses réserves quelque 600 000 spécimens.
Le grand hall de la chambre de commerce sera aménagé en 1996 pour devenir la « Galerie Saint-Jacques ». Il s’agit désormais d’une salle d’expositions temporaires d’art contemporain.
Le musée des origines de la terre à la préhistoire – Saint-Quentin
Le musée des origines de la terre à la préhistoire présente des collections témoignant de la genèse de notre planète (météorites, fossiles, objets, …)
Musée Antoine-Lécuyer – Saint-Quentin
Le musée Antoine Lécuyer à Saint-Quentin (Aisne, 02), rassemble de nombreux pastels réalisés par Maurice-Quentin De La Tour, né et mort à Saint-Quentin (1704-1788).
Le musée rassemble également de nombreuses peintures italiennes et nordiques du XVIIème, française, du XVIIIème et XIXème siècle ainsi que des objets d’art en ivoire, faïence et porcelaine.
Le musée de la vie d’antan de St Quentin
Plongez-vous dans un autre univers et découvrez sur 3200 m2 d’exposition la vie d’autrefois, les métiers, les traditions avec ce petit village reconstitué dans l’enceinte de l’ancienne usine Motobécane… Un lieu distractif et instructif pour toute la famille !
Le musée Motobécane de St Quentin
L’histoire de la célèbre marque Motobécane est intimement liée à celle de Saint Quentin. L’ancienne usine abrite, outre le village des métiers et de la vie d’antan, un autre musée unique en son genre: le musée Motobécane, retraçant l’histoire de la marque et présentant plus de 100 modèles, dont des prototypes inédits!