Surnommée « la pucelle d’Orléans » et « Mère de la nation française » un peu plus tard, Jeanne d’Arc fut une jeune fille qui, à 17 ans, affirma au début du XVème siècle, avoir reçu des messages de la part des saints Michel, Marguerite d’Antioche et Catherine d’Alexandrie. Ces saints lui donnèrent la mission de délivrer la France des anglais.
Jeanne d’Arc, répondant à ces appels, eut un rôle essentiel durant la guerre de cent ans et contribua notamment à lever le siège d’Orléans.
Capturée à Compiègne, livrée aux anglais, c’est dans notre région que débuta le calvaire de Jeanne d’Arc qui eut à traverser la baie de Somme, le Crotoy et Saint-Valery, pour subir le bûcher à Rouen où elle mourut à l’âge de 19 ans en 1431.
Saint-Valery, ville Johannique
Alors que Jeanne d’Arc assiste aux combats se déroulant à Compiègne assiégée par les bourguignons, elle sera capturée par ces derniers le 23 mai 1430 et sera livrée aux Anglais au château fort du Crotoy le 21 novembre 1430 après deux tentatives d’évasion infructueuses. Les Anglais l’emmenèrent alors à Rouen où se situe leur quartier-général.
C’est durant ce périple que Jeanne d’Arc eut à traverser la baie de Somme après avoir été emprisonnée au Crotoy.
Ce périple historiquement discuté, débuta théoriquement le 20 ou 21 décembre (certains avancent la date du 20 novembre) et dura 4 jours. Le voyage du Crotoy à la ville d’Eu dura une journée, tout comme le passage de la ville d’Eu à Dieppe. Enfin, le trajet de Dieppe à Rouen dura deux jours.
A Saint-Valery après avoir traversé la baie de Somme, Jeanne d’Arc et les anglais passèrent par la porte médiévale nommée « porte du Haut » et désormais « porte Jeanne d’Arc ».
Ces deux tours rondes et massives encadrant la porte sont datées du 11ème siècle. L’ensemble comporte désormais une plaque indiquant le passage de Jeanne d’Arc à Saint-Valery-sur-Somme.
Comme nous le savons, Jeanne d’Arc, surnommée « la pucelle d’Orléans », sera jugée à Rouen pour hérésie et sera brûlée le 30 mai 1431. Il fut exigé de brûler entièrement son corps afin d’éviter tout pèlerinage ultérieur en l’honneur de l’héroïne. Elle subira alors trois combustions afin que son corps soit réduit en cendres. Celles-ci furent ensuite dispersées dans la Seine.
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