La vie trépidante de Vidocq

Vidocq: un brigand arrageois devenu… haut fonctionnaire !

 

Vous y croyez vous ? C’est pourtant ce qu’il s’est passé avec Eugène François Vidocq, qui, dès son enfance à Arras, était connu de la maréchaussée pour avoir commis divers larcins. Il alla jusqu’à voler ses parents avant de disparaître à l’âge de 16 ans.

Vidocq

Vidocq, le délinquant

Après avoir fui le cocon familial, il continua à vivre du produit de ses vols et escroqueries jusqu’à l’âge de 21 ans où il fut condamné à 8 ans de bagne pour faux en écriture publique ! Cela l’a-t-il arrêté ? Que nenni ! Il arriva à se procurer des vêtements de matelot pour se travestir et jouer les filles de l’air !  De nouveau arrêté en 1799, il s’échappa de nouveau et presque aussitôt !

Vidocq l’indic’, puis chef de la sûreté

Ses exploits le fit connaitre du milieu de la pègre et des petites frappes. Sans foi ni loi, même avec ses pairs, il proposa en 1809 ses services à la police, nécessitant alors d’indicateurs. La proposition est acceptée, voir même au-delà des espérances ! On le plaça officieusement en 1811 à la tête de la brigade de la sureté, employant alors bon nombre d’ex détenus pour s’infiltrer dans les réseaux. Bien sur, cette promotion est officieuse afin de ne pas choquer la bienséance. Une fois gracié en 1818 pour cause de services rendus, sa fonction devint officielle ! En 1827, celui-ci démissionna, notamment eu égard aux multiples accusations de ses détracteurs en raison de ses méthodes peu orthodoxes pour aboutir à ses fins.

Vidocq, l’industriel et le détective privé

Fin de l’histoire ? Non ! Il devint ensuite industriel et inventa le papier infalsifiable. Néanmoins ruiné par sa nouvelle activité, il refit un passage par la brigade de sureté avant de créer son agence de détective privée, le bureau de renseignements pour le commerce, considérée comme la première agence de détective de l’histoire !


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